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Construction navale à Winterton > Images

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1

Construction de goélettes
1931
Winterton, Terre-Neuve

Quelques goélettes ont également été construites à Winterton. Elles furent utilisées principalement pour le transport côtier de biens et de poisson et, pour pêcher le long de la côte labradorienne.

Ce bateau-ci fut construit pour P. Janes de Hant’s Harbour en 1931. Il pesait 70 tonnes brutes et fut la dernière goélette construite par Amos Piercy de Winterton, qui avait soixante-dix ans à l’époque. 

2

Goélette en cours de construction
1929
Winterton, Terre-Neuve

Petite goélette en cours de construction à Brook Landwash, à Winterton pour Josiah Blundon de Bay de Verde.

3

Constructeur naval, John Reid et son fils Charlie

1950 (?)
Winterton, Terre-Neuve, Canada

John Reid, un constructeur naval respecté de Winterton, a fait partie de la recherche à David A. Taylor. On peut voir sur cette photographie, Charlie, le fils à John Reid, qui regarde le processus de construction. C’est de cette façon que les compétences et le savoir-faire se faisaient traditionnellement transmette d’une génération à l’autre.

4

Des étudiants en construction navale et leur instructeur (de gauche à droite) : Stephen Green, Andrew Green, Chad Ash, Chad Chislett, et l’instructeur, Melvin Green.

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Des étudiants en construction navale et leur instructeur (de gauche à droite) : Stephen Green, Andrew Green, Chad Ash, Chad Chislett, et l’instructeur, Melvin Green.

Ce projet de construction et d’enseignement fut assisté par Fred Green et, particulièrement Alfred Green qui, à quatre-vingt quatre ans, a partagé les connaissances en construction navale traditionnelle qu’il avait acquis au cours de sa vie.

En 2003 au musée de construction navale et communautaire de Winterton, ces étudiants ont appris la méthode traditionnelle de construction navale de Winterton. Le projet a duré six mois et les étudiants se sont impliqués dans chaque aspect de la construction d’un bateau à moteur traditionnel. Le bateau qu’ils ont construit est présentement en exposition au musée. Le procédé a débuté avec la sélection d’arbres dans la forêt près de Winterton.

Les constructeurs de Winterton aujourd’hui ont hérité d’une ancienne tradition fragile qui fut transmise de bouches à oreilles, à travers des exemples et de la pratique, de générations en générations, pendant au moins quatre cent ans. Un intervalle de seulement deux générations pourrait faire en sorte qu’elle soit à jamais perdue.
 
 

5

L’épinette noire


1990 (?)
Canada

Tous les bateaux de Winterton ont été construits à partir de bois régional, d’épinette noire et blanche, sapin baumier et de genévrier (mélèze ou mélèze laricin). Habituellement, on récoltait les matériaux tard à l’automne ou tôt l’hiver. Les bateaux étaient ensuite construits tôt au printemps pour être prêts pour la prochaine saison de pêche. Le sapin et l’épinette pouvaient être utilisés de façon interchangeable si la taille et la forme étaient bonnes.

6

L’épinette blanche


1990 (?)
Canada

L’épinette blanche pouvait être utilisée pour certains des genoux à l’assemblée de l’arrière ou pour les couples (membrures).

7

Le genévrier (mélèze ou mélèze laricin)

2003
Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

À cause de la façon que le genévrier (mélèze ou mélèze laricin) poussait, on pouvait habituellement trouver la bonne forme pour un genou (partie  naturellement anglée de l’arbre formé par les parties de la tige et des racines). Nombre de ces genoux de tailles et angles divers étaient nécessaires à la construction de certains types de bateaux. Le genévrier n’était pas utilisé pour le bordage ou pour l’intérieur du bateau puisqu’il aurait rendu le bateau trop lourd. 

8

Le sapin

2003
Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Le sapin, l’épinette noire et l’épinette blanche pouvaient tous être utilisés à des fins semblables. Par contre, le sapin était préféré pour le bordage et l’épinette noire pour les couples (membrures). Les sapins croches ne pouvaient habituellement pas être utilisés parce que leur bois avait une imperfection de couleur foncée qui se fendait plus facilement; on jetait ce bois ou bien on l’utilisait comme bois de chauffage.

9

Le bouleau

2003
Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

S’il était disponible dans les bonnes longueurs et les diamètres appropriés, le bouleau pouvait être utilisé pour les quilles, les savates et les caoutchoucs. Le bouleau est un bois franc fort et dense, adéquat pour les parties du bateau qui se feraient user.

 

CM10

Quelques formes d’arbres utilisées dans la construction navale

2003
Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

C’est évident que les constructeurs navals apprenaient et se souvenaient mentalement de l’image de la forme d’une coque. Ils pouvaient aller dans la forêt sans patron véritable, trouver et couper des arbres qui correspondaient à la forme de la coque pour diverses parties du bateau. Cette pratique existe toujours à Winterton.

 

CM11

La scierie à Ralph Coates

1990 (?)
Winterton, Terre-Neuve, Canada

Les moulins à scie à banc poussant étaient utilisés pour scier les rances et les bordés. Leurs scies circulaires étaient actionnées soit par l’eau ou par des engins au diesel.

 

CM12

Les scies en long

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Avant le moulin à scie, les pièces de bois ronde et les bordés étaient coupés à l’aide d’une scie en long. Celle-ci était opérée par deux hommes, l’un debout sur un échafaud construit surélevé et, l’autre en dessous. On se servait d’un trou naturel dans le sol avec des supports par-dessus. Ils utilisaient la scie en la tirant de haut en bas, à travers une pièce de bois, la coupant sur son long.

 

CM13

Modèle de l’usage d’une scie en long

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

 

CM14

Bateaux en cours de construction à l’extérieur

1960
Winterton, Terre-Neuve, Canada

Malgré que les bateaux fussent souvent construits durant les mois froids d’hiver, ils étaient parfois construits à l’extérieur.

 

CM15

Moule à trois pièces

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

À  Winterton, il y avait plusieurs méthodes utilisées pour former le couple de la coque (membrure) dans la construction traditionnelle de bateaux.

Il fut documenté qu’autrefois, tous les couples de coques (membrure) étaient formés avec un moule à trois pièces. Plus tard, les constructeurs n’utilisaient cette méthode que pour obtenir la forme du maître-couple : le croc avant, la courbure mi-bateau et, le croc arrière. Il semble que la génération récente de constructeurs n’avait pas, pour quelconque raison, apprise à se servir de ces moules à leur pleine capacité. On peut spéculer que certaines des marques de crayon montrant la position de chaque pièce pour établir des formes différentes du couple devenaient imperceptibles en pâlissant avec le temps. De toute façon, une fois que les trois maîtres-couples étaient formés et fixés à la quille (morceau de bois droit sur la longueur du fond du bateau,) la forme du reste de la quille pouvait alors être obtenue par l’usage de plusieurs lattes. Celles-ci étaient courbées autour des trois couples et attachées à la voûte (l’arrière du bateau) et l’étrave (l’avant du bateau), séparées d’environ un pied de chaque bord de la coque.

Alors que le moule ajustable à trois pièces était largement utilisé, il n’était pas conçu pour donner la forme de l’étrave ni l’angle de la poupe. Donc, les formes des bouts des bateaux devaient être déterminées à l’aide de d’autres moyens. Ces formes étaient choisies par chaque constructeur en se basant sur leur mémoire ou des modèles mentaux qui venaient d’expérience. Le choix de la forme de l’étrave ou de l’angle de la poupe à la quille pouvait affecter grandement la forme de la coque et ainsi, la performance générale du bateau. Dépendamment de la forme de l’étrave, qu’elle soit verticale ou évasée vers l’extérieur, la proue de chaque bateau était différente. Une étrave plus verticale par exemple, pouvait donner une proue plus pleine ou plus large. Ceci était l’une des façons qu’on pouvait reconnaître les bateaux des différents constructeurs alors qu’ils entraient dans le port à leur retour de la pêche.

 

CM16

Moule à trois pièces


1978 (?)
Winterton, Terre-Neuve, Canada

L’usage contemporain de moules ajustables dans la conception de bateaux n’est que très rare. Outre Winterton et d’autres petites communautés terre-neuviennes, l’usage actuel de moules de ce genre ne fut que documenté dans des communautés côtières de la Grèce, du Portugal et du Brésil.

Ce système de conception navale, parfois appelée moulage entier, fut originalement employé pour la conception de navires. De l’évidence documentaire suggère qu’il remonte probablement à l’Europe autour du milieu du dix-septième siècle. Par contre, certains spécialistes disent que l’usage de modèles ajustables de type semblable peut être retracé jusqu’au quinzième ou seizième siècle, à Venise.

Les moules ajustables utilisés par les constructeurs navals de Winterton sont pratiquement identiques à ceux décrits dans le traité de Mungo Murray sur la construction et l’architecture navales, qui fut publié à Londres en 1765. De plus, les termes employés par Murray pour identifier les diverses parties des moules sont très similaires aux termes employés par les constructeurs navals de la baie Trinity qui « construisaient par moule ».

 

CM17

Détails du moule à trois pièces montrant des marques de crayon


1978 (?)
Winterton, Terre-Neuve, Canada

Il n’est pas possible de déterminer quand, ou par quels moyens, le moulage entier est arrivé dans la baie Trinity. Par contre, en se basant sur le fait que les premiers colons dans la région sont arrivés du West Country d’Angleterre au milieu du dix-septième siècle, on présume que la connaissance de comment utiliser des moules ajustables est arrivée de l’Angleterre avec ces colons ou ceux qui les ont suivis.

L’évidence documentée de l’usage des moules qui remonte au plus loin dans la baie Trinity est « Un inventaire des effets de John Brine, garde bateau, décédé à Trinity en 1805. » Outre divers outils de menuiserie et des items reliés à la pêche, l’inventaire des biens à Brine inclue un ensemble de moules à esquif et trois ensembles de moules à plate. Puisque l’inventaire ne révèle pas la composition de ces moules, c’est possible qu’ils aient été des moules ajustables à trois pièces.

De regarder un constructeur naval de Winterton utiliser des moules pour concevoir un bateau est de regarder le vestige d’un très ancien système d’architecture navale qui ne peut être vu en action que dans très peu de régions du monde.

 

CM18

L’usage de moules à trois pièces pour marquer des pièces de bois pour le formage.

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

En 2002, un constructeur de gondole italien a visité le musée de construction navale et communautaire de Winterton. Il était ravi d’apprendre que la technique traditionnelle de construction navale par moules de Winterton était la même que la méthode dont il se sert pour construire ses gondoles.

L’approche «prise pour acquis » et pragmatique de la construction navale était typique parmi les pêcheurs et les constructeurs navals de Winterton. Il s’y prenait de façon traditionnelle. C'est-à-dire qu’ils gagnaient du savoir qui leur était passé de la génération précédente, principalement de bouches à oreilles, et par observation et imitation. Par exemple, les garçons regardaient et aidaient leurs pères construire et graduellement, ils accumulaient le savoir nécessaire pour pouvoir construire des bateaux à la façon régionale.

À Winterton, des techniques distinctives de construction et des variations de conceptions de bateaux ont surgi. Par conséquent, les pêcheurs pouvaient bien distinguer des autres les bateaux construits à Winterton.

Les constructeurs navals de Winterton portaient attention aux conditions dans lesquelles les bateaux seraient utilisés et les modifiaient en conséquence. Par exemple, les bateaux qui seraient utilisés principalement dans les eaux troubles près de l’île Baccalieu (à l’entrée de la baie Trinity) avaient une forme différente que ceux qui seraient principalement utilisés dans les eaux plus calmes de l’intérieur de la baie.

 

CM19

Demi modèle

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

À Winterton, il n’y a eu qu’un usage limité de la méthode du demi modèle, une approche de conception plus largement utilisée par d’autres constructeurs navals. Amos Piercy, qui a construit un nombre limité de goélettes ici, a utilisé cette approche et il y en a manifestement un ou deux autres qui ont utilisé le demi modèle dans la construction de bateaux à moteur.

Pour la plupart des constructions navales, le moule à trois pièce ou le moule entier étaient plus populaires, probablement parce qu’ils étaient plus simples à utiliser et ne nécessitaient pas l’ajustement d’une échelle et d’autres calculs.



 

CM20

Diagramme du demi modèle tranché verticalement

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Les parties verticales du demi modèle représentent les couples (membrure) qui déterminent la forme du bateau.

 

CM21

Demi modèle


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Les lignes verticales sur le demi modèle représentent les parties du maître-couple : le croc avant, la courbure mi-bateau et, le croc arrière.

 

CM22

Diagramme du demi modèle tranché horizontalement


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

En coupant le demi modèle en parties horizontales, on obtenait des formes de couple. On faisait ceci en mesurant chaque section à l’endroit approprié sur le couple.

 

CM23

L’usage de moules entiers pour modeler la construction des bateaux


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Une autre méthode utilisée pour transmettre une forme à une coque était la construction de moules de pleines dimensions montrant le croc avant, la courbure mi-bateau et, le croc arrière. Souvent, un moule de la forme de la voûte était également construit. Ceux-ci étaient faits de deux ou trois parties de bois naturellement courbé et ils étaient utilisés comme patrons à partir desquels les maîtres-couples étaient construits. Dans une technique de construction un peu plus récente où les couples étaient faits de lattes courbées à la vapeur au lieu des pièces naturellement courbées, de tels moules de pleines dimensions étaient étalés sur la quille et utilisés temporairement avec des lattes jusqu’à ce que les couples courbés à la vapeur soient installés et alors, on enlevait les moules à maître-couple.

 

CM24

Changement de la forme de la coque du bateau

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

À un moment donné au cours de la première ou de la deuxième décennie du vingtième siècle, des engins à essence monocylindriques sont devenus disponibles aux pêcheurs de Winterton comme ailleurs en Amérique du Nord. L’arrivée des engins à vissage et dévissage a mené à des changements majeurs dans la conception de bateaux. L’assemblée de la poupe fut changée afin de recevoir l’arbre de l’engin et de transmission et pour permettre plus de portance à l’arrière (dans la poupe), pour le poids supplémentaire de l’engin même. Le tableau arrière en surplomb fut conçu en se servant d’un nouvel arrangement de goussets de barrot.

Avant la puissance de moteurs, les bateaux de pêche côtière étaient gardés petits puisqu’on devait les ramer jusqu’aux fonds de pêche. Propulsés par des engins, les bateaux pouvaient être construits plus longs, plus larges et, plus profonds. Les pêcheurs pouvaient s’éloigner davantage de la côte pour pêcher et les bateaux pouvaient transporter davantage de poissons. À cette époque, nous voyons le développement de grands esquifs à pièges, capables de transporter plus de poisson et pouvant avoir à bord de plus grands pièges et, d’autres bateaux à moteur utilisés pour le chalutage plus loin de la côte (la zone où le fond change d’un fond peu profond et rocailleux à un qui est plus profond et boueux ou sablonneux). Les plus grandes vitesses et distances ont également mené à des changements dans la proue. Alors que les engins s’amélioraient et les chevaux-vapeur augmentaient, la proue des embarcations non pontées devait se faire plus évasée pour échapper à l’embrun à l’approche des vagues en avançant face au vent.

 

CM25

La poupe

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Une fois que la décision était faite par rapport au type et à la conception de bateau à utiliser, et que tous les matériaux étaient rassemblés, la construction commençait avec la préparation de l’échine dorsale qui consistait de la quille, l’étrave, l’étambot et les massifs (pièces utilisées pour joindre les pièces de l’étrave et de la poupe à la quille).

L’étrave était coupée en premier, à la hache, jusqu’à une forme et une dimension approximative. La quille et l’étambot étaient aussi taillés de cette façon.

 

CM26

Planification de l’étrave

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Après avoir obtenu les dimensions approximatives de la quille, de l’étrave et de l’étambot à l’aide d’une hache et d’une scie, on se servait d’un rabot pour lisser et finalement ajuster leurs formes.

 

CM27

L’étrave


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Une mèche est coupée sur les faces extérieures de l’étrave.

 

CM29

L’assemblée de l’échine dorsale

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Le premier genou est boulonné à la quille.

 

CM30

L’assemblée de l’échine dorsale

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Les deuxième et troisième goussets de barrot sont fixés. Ces trois goussets forment la structure de support de la voûte (l’arrière) du bateau.

 

CM31

L’assemblée de l’échine dorsale

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

L’étrave est fixée à la quille avec une pièce de massif.

 

CM32

La voûte

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

La voûte, construite de bordage de 2 pouces joint de bord en bord à l’aide de clés ou de clous, est coupée en la forme voulue.

 

CM33

La voûte

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

La voûte est fixée en la boulonnant au genou supérieur de l’assemblée de la poupe.

 

CM35

La courbure mi-bateau (en bas) et le croc avant (en haut)
2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

À ce point-ci, une décision devait être prise quant à l’emplacement de chaque maître-couple le long de la quille. La décision aura un impact sur la forme finale de la coque. Le croc avant était habituellement placé au point sur la quille qui était à la même distance depuis l’étrave au livet (le haut de la coque) que ne l’est la largeur du croc avant. La courbure de mi-bateau était placée au centre de la coque, malgré que certains constructeurs aimaient la bouger d’un pouce ou deux vers l’avant.

 

CM36

La courbure mi-bateau (en bas) et le croc arrière (en haut)


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Le croc arrière était habituellement placé devant la voûte à un point à la même distance de la voûte, le long du livet, que ne l’est la largeur du croc arrière.

En installant la membrure permanente, chaque paire était encochée dans la quille à la ligne de bois marquée antérieurement sur la quille. La membrure était tenue en place en la clouant à la quille et avec des pantoires temporaires jusqu’à la varangue ou avec des clés entrées dans le sol.

 

CM38

L’attachement des lattes


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Les lattes supérieures clouées aux trois couples, à la membrure et à l’étrave.

 

CM39

L’attachement des lattes



2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Toutes les lattes fixées à l’étrave (le devant du bateau).

 

CM41

Trouver la forme d’un couple
2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

La forme de ces couples était habituellement obtenue en utilisant une barre de plomb longue et étroite (celle-ci est en cuivre), qui était poussée contre les lattes de chaque bord où le couple allait être installé. Lorsque la barre de plomb était enlevée, il garderait la forme nécessaire.

 

CM42

Choisir la bonne pièce pour le couple


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

La barre de plomb formée était ensuite apportée aux planches de bois déjà coupées. La pièce de la forme qui ressemblait le plus à celle de la barre était choisie pour faire le couple. Couchant la barre sur la surface plane du bois, le constructeur faisait des lignes pour indiquer la forme du couple. Le couple était ensuite coupé approximativement à l’aide d’égoïne et de hache.

Souvent les couples étaient faits d’une seule pièce de bois pour chaque côté. Par contre, ce n’était pas inhabituel de joindre des pièces ensemble et, c’était même souvent nécessaire pour les plus grands bateaux. Les parties du couple étaient jointes en clouant une autre partie plus courte à une face de chaque partie du couple, le doublant en fait d’épaisseur près du joint.

 

CM43

Vérifiant l’ajustement
2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

L’ajustement final était fait en essayant le couple préliminaire sur les lattes.

 

CM44

Utilisant un étau d’établi


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Chaque couple était coincé dans un étau d’établi et on utilisait un rabot et une vastringue pour le niveler.

 

CM45

L’attachement des paires de couples
2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Chaque paire était ensuite clouée à la quille, nivelée et, les lattes y étaient clouées.

 

CM46

Posant le couple avant


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Aux sections de l’étrave et de la poupe, les couples étaient placés contre l’étambot et l’accore ou les massifs et, y étaient cloués, reliant ainsi l’étambot et l’accore à la quille.

CM47

Dernière étape de la pose des couples

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

On installait les couples entre le milieu du bateau et l’étrave. Dans ce cas, les moules temporaires de maîtres-couples (le croc avant, la courbure mi-bateau et, le croc arrière) sont maintenus en place jusqu’à ce que tous les couples soient posés.

 

CM48

L’enlèvement de la membrure temporaire
2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Après que la membrure soit solidement en place, les moules temporaires des maîtres-couples sont enlevés.

 

CM49

Les élévations sont installées et l’alignement du bateau vérifié.


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Une balance verticale était utilisée pour s’assurer que le bateau soit équilibré et aligné. Ce poids était pendu du centre de l’une des transversales temporaires. Le bateau était équilibré lorsque la balance verticale pendait au dessus du centre de la quille.

De grandes lattes, habituellement de deux ou trois pouces de largeur et trois quarts de pouces d’épaisseur étaient installées. Celles-ci étaient fixées à l’intérieur de chaque couple, entre l’étrave et la poupe, à environ six pouces sous le livet. Le livet aurait été établi à l’aide d’une mince latte attachée ou agrafée temporairement entre l’étrave et la poupe aux couples à une hauteur appropriée pour le haut de la voûte, la hauteur au milieu du navire et, la hauteur de l’étrave. Dans tous les cas, la hauteur à la voûte serait de quelques pouces plus hauts qu’à l’étrave et, au milieu, de quelques pouces plus bas qu’à l’étrave. Dans plusieurs cas, ces hauteurs n’étaient pas nécessairement établies avant que la construction ne commence mais étaient déterminées avant le bordage en ajustant la hauteur d’une latte temporaire jusqu’à ce que la tonture paraisse bien. Ceci est un autre exemple des modèles mentaux desquels les constructeurs navals expérimentés se souvenaient et comment ils savaient instinctivement ce que le bateau devait avoir l’air pour remplir les critères généraux de la conception. Une fois que le livet était établi, les marques de hauteur étaient faites sur chaque couple, la voûte et l’étrave.

 

CM50

L’installation des axes transversaux

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Les axes transversales (bancs) des bateaux étaient ensuite installées, remplaçant les transversales temporaires. Ce procédé ne devait pas être complètement terminé à ce point-ci. Certains constructeurs navals préféraient attendre que le bateau soit bordé alors que d’autres installaient les axes transversaux (en partie ou en totalité) avant de border afin de renforcir la structure.

 

CM51

L’installation de l’axe transversal de la voûte

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Il y avait généralement deux axes transversaux situés approximativement au centre du bateau, séparés par environ quatre ou cinq pieds dans un petit bateau à moteur, pour définir la chambre du milieu. Deux étaient installés en avant de la partie du milieu et deux ou trois en arrière, dépendamment de l’installation du moteur. Un axe transversal était également fixé à la voûte de la plupart des bateaux.

Les axes transversaux étaient de quatre à six pouces de larges et de un pouce et demi ou deux d’épais. Les cloisons (planches verticales entre les axes transversaux et la varangue) étaient alors installées sous l’axe transversal du centre afin de créer la chambre du milieu pour garder le poisson et possiblement sous d’autres axes transversaux, dépendamment des préférences personnelles et du type de bateau.

 

CM52

La guirlande

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Une guirlande, une pièce de bois en forme de V qui offre du support et de la force à la proue du bateau, était alors coupée d’un genou approprié.

 

CM53

Le coupage d’un assemblage à feuillure


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Un assemblage à feuillure (coche pour assembler les bouts des bordés et les côtés du bordé de fond) était coupé le long de l’étrave, de la quille et des genoux de la poupe incluant tous massifs, jusqu’à la voûte. Cet assemblage, coupé à l’aide d’un ciseau, était suffisamment profond et anglé de façon à accueillir le côté inférieur du galbord (le bordé du bas joint à la quille) le long de la quille. Il accueillait également les bouts de tous les bordés fixés à l’étrave et les bouts d’un ou deux bordés sous la voûte qui s’arrêtaient aux genoux arrière ou aux massifs.

 

CM56

Le bordage

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Le premier bordé, appelé la virure de reliure, puisqu’il avait tendance à relier la coque ensemble, était temporairement fixé en place afin qu’on puisse marquer sa forme le long de la latte supérieure. Cette latte pouvait être large puisqu’elle était raisonnablement longue avec une torsion minimale comparativement aux bordés inférieurs.

 

CM57

Les compas diviseurs, utilisés avec des bâtons de mesure


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Deux méthodes semblaient être utilisées pour obtenir la forme de chaque bordé par les constructeurs navals de Winterton. L’une d’elle était l’usage d’un bâton de mesure (une latte flexible spécialement choisie, de la longueur de la coque et d’environ trois ou quatre pouces de large). Le bâton de mesure était courbé le long de la coque, de l’étrave à la poupe, approximativement à l’emplacement du prochain bordé à être installé. C’était important de le laisser suivre la forme de la coque en le posant uniformément sur chaque couple sans le tordre vers le haut ou le bas. Il était ensuite serré ou temporairement fixé alors qu’une paire de compas diviseurs était utilisée pour marquer le bord du dernier bordé installé sur le bâton de mesure. Des marques étaient faites à des intervalles réguliers avec les compas diviseurs réglés à une largeur prédéterminée, gravant ainsi le bord du bordé sur le bâton de mesure.

Le bâton de mesure était alors apporté à la voûte et placé sur un bordé approprié où les marques étaient transférées au bois des bordés, révélant ainsi la forme du bord du prochain bordé à installer. L’autre bord de ce nouveau bordé était marqué en gravant une courbe lisse et douce avec un bordé flexible, rendant ainsi le bordé plus large au milieu du bateau et plus étroit à chaque bout. La largeur du bordé au mi-bateau en comparaison à l’avant ou à l’arrière pouvait être déterminée par la mesure de l’espace relatif à être rempli dans chaque partie de la coque.

L’autre méthode utilisée était de tracer un bord du bordé suivant sur le nouveau bois du bordé qui était fixé directement sur le dernier bordé installé. De l’intérieur, une ligne approximative pouvait alors être dessinée sur le bois, en se servant du dernier bordé installé. Cette méthode donnait suffisamment d’information pour ébaucher le bordé suivant. En utilisant l’une ou l’autre de ces méthodes, la forme du bord final était déterminée par une série subséquente d’ajustage et de coupage jusqu’à ce qu’on soit satisfait de l’ajustement entre les bords.

 

CM58

Le rabotage d’un bordé

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Après la sélection et le marquage, la planche du bordé était rabotée jusqu’à la forme nécessaire.

Les bordés étaient formés à partir des planches irrégulières à l’aide de scies à refendre, de haches, de planes et d’un long rabot. Une bonne habileté avec le rabot était requise pour finir le bord de chaque bordé de façon à ce qu’il soit bien serré contre le bordé aboutissant à l’intérieur et qu’il laisse une mince couture à l’extérieur afin de prendre les étoupes de peignage (fibres de corde goudronnées), utilisées pour le calfatage (remplissage des coutures du bateau). 

Ceci voulait dire que chaque bord de bordé serait biseauté dépendamment de la forme de la coque à chaque endroit. Ainsi, le biseau du bord n’était jamais identique sur la longueur du bordé et variait considérablement entre chaque bordé. L’ajustement final nécessitait un formage continuel au cours duquel on tenait le bordé en place temporairement à l’aide d’étaux, on le marquait pour l’enlèvement de l’excédent et ensuite, on le retournait à l’établi pour le planage. Les constructeurs faisaient souvent la remarque qu’ils ne pouvaient jamais avoir suffisamment d’étaux pendant le processus de bordage. On préférait les étaux en C de tailles diverses.

 

CM59

Le bordage

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Après le taillage attentionné, la virure de reliure (bordé supérieur) était clouée à l’étrave et à chaque couple. En ajoutant les bordés, les lattes – horizontales sur la longueur du bateau – étaient enlevées.

Les bordés étaient fixés à l’aide de clous galvanisés. Tôt dans l’histoire de Winterton, ils utilisaient des clous carrés. Des clous ordinaires ronds, galvanisés par immersion à chaud ont commencé à être utilisés plus tard et le sont encore aujourd’hui. Les têtes des clous étaient fraisées afin de permettre le profilage (lissage) de la coque lorsque tous les bordés étaient installés. Les bouts de bordés près de l’étrave étaient cloués à la pièce de l’étrave et à la contre-étrave (une forte pièce derrière et chevillé à l’étrave).
 

 

CM60

Le bordage

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

La virure de reliure était installée de chaque côté du bateau avant que ne soient mesurés, rabotés ou fixés les bordés subséquents.

Le bordage débutait en haut du bateau et s’étendait vers le bas en direction du bulge (où la forme de la coque changeait du côté vers le fond). Ceci signifiait l’installation de trois à cinq bordés de chaque côté avant de tourner le bateau sur un bord afin de commencer à le border de la quille vers le haut.

Alors que cette séquence était commune, d’autres patrons de bordage étaient utilisés incluant celle qui commençait par la virure de reliure et de border vers le bas jusqu’au galbord. En utilisant l’une ou l’autre des méthodes, c’était important d’alterner d’un bord à l’autre alors que le bordage avançait afin de s’assurer que la forme de la coque demeure stable. Une fois qu’un bordé particulier était formé pour un emplacement du bâbord ou du tribord, un bordé identique pouvait être formé pour son installation du côté opposé.

 

CM61

La fixation des lattes


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Une latte étroite de pleine longueur était fixée autour du haut des couples, au livet, à l’intérieur du bateau.

 

CM62

Le bordage


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Après que les premiers quatre bordés soient installés, le bateau était tourné de bord et le bordage commençait du bas.

 

CM63

Le bordage

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Le premier bordé du bas, appelé le galbord, était cloué en place à côté de la quille.

 

CM64

Le bordage

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Le dernier bordé installé de chaque côté du bateau, entre le bordage du haut et du bas, était appelé le fuller.

 

CM65

Le bordage

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

La dernière partie du fuller ajustée et clouée en place.

 

CM66

L’étoupe de peignage non tissée

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

La coque était maintenant prête au calfatage de ses coutures. L’étoupe de chanvre ou d’une autre fibre imprégnée de goudron de pin était facilement disponible des marchands locaux mais devait être tissée en de longs brins du bon diamètre pour le procédé.


 

CM67

L’étoupe de peignage tissé

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

L’étoupe se faisait normalement tisser dans des brins d’environ un quart de pouce pour les plus petits bateaux.

 

CM68

Ciseau de calfat et maillet en bois

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Un ciseau de calfat et un maillet en bois étaient utilisés pour enfoncer l’étoupe dans chaque couture. Ce procédé empêchait le bateau de prendre l’eau.

  

CM69

Les cloisons sont installées

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

 

Pour commencer la finition de l’intérieur d’un bateau, les cloisons (planches verticales) étaient installées sous les axes transversaux.

Avant que ne débute la finition, une couche généreuse de goudron chaud était appliquée à l’intérieur des bordés inférieurs, sous la varangue, afin de créer un sceau plus étanche.

 

CM70

La cabine

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Un petit compartiment ponté, appelé la cabine, était construit derrière l’étrave pour l’entreposage de choses qui devaient êtres gardées au sec.

 

CM71

Les vaigrages

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Dans la chambre du mi-bateau, située au centre du bateau, les vaigrages (planches de la varangue sur la longueur) étaient installés. Cette aire servait à contenir le poisson.

 

CM72

Les Shoots

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Les shoots (les liernes du barrotin dans la chambre debout) étaient fixés à travers la quille et les couples au fond du bateau.

 

CM73

La salle des machines

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

La salle des machines était complétée. C’est ici qu’un engin à vissage et dévissage était installé.

La salle des machines était une simple boîte située un pied ou deux derrière la chambre du mi-bateau, s’étendant sur la largeur du bateau. Elle devait être assez haute à son centre pour loger l’engin et avait un devant et un haut coulissant ou pivotant.

 

CM74

Les plats-bords sont fixés à l’étrave

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Lorsque la bonne courbe était atteinte, une encoche était taillée dans chacun des plats-bords du bord de l’étrave afin qu’ils s’emboîtent fermement autour de l’étrave.

 

CM75

Deux genoux sont installés au dessus de la voûte


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Deux genoux, appelés les genoux arrière, étaient installés autour du haut de la voûte (à l’arrière du bateau).

 

CM76

Les caoutchoucs sont installés


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Des lattes plus épaisses étaient installées autour du périmètre supérieur extérieur sur la pleine longueur du bateau. Cette dernière section des plats-bords, appelée les caoutchoucs, offrait plus de durabilité dans cette section pour le tirage des cordes ou des lignes lorsqu’on pêchait ou si le bateau se frappait au quai ou à un autre bateau.

 

CM78

Un trou pour la godille


2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Un trou était coupe dans la voûte. Le trou était coupé à l’arrière du bateau, du bâbord afin de loger l’aviron de godille. Cet aviron long servait à manœuvrer le bateau quand les voiles étaient dressées ou quand qu’il y en avait qui ramaient. On s’en servait également seul afin de propulser le bateau. On référait à la manœuvre de ce genre en tant que la godille.

 

CM79

Le tolet et le whiff

2003
Musée de construction navale et communautaire de Winterton, Terre-Neuve et Labrador, Canada

L’usage des rames nécessitait que des pièces de bois franc de la largeur des plats-bords et d’environ un pied de long soient fixées au bon endroit sur les plats-bords de chaque bord du bateau. Des trous étaient ensuite percés à travers ceux-ci et des clés de bois, appelées des tolets, y étaient insérées. Une boucle de corde, appelée le whiff, était attachée au dessus des tolets. En ramant, chaque rame était passée à travers ces boucles. Un surplus de tolets et de whiffs était toujours gardé à bord puisqu’ils s’usaient assez rapidement.

 

Construction navale à Winterton

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