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Vendredi, le 6 août 1915
Messieurs The Reid Newfoundland Co.
St. John’s, Terre-Neuve
Cher Monsieur,
“Lintrose et Bruce”
Messieurs Paterson et Ross nous
ont répété votre télégraphe nous avisant que la banque de Montréal Ltd.
de Londres nous paierait la somme de £20, 500 et nos banquiers de
Londres ont dûment reçu cet argent.
Conformément avec la requête des
Messieurs Paterson et Ross, nous leur avons fait suivre l’hypothèque
statutaire sur le « Bruce » dûment émise par notre endossement et, nous
leur avons demandé qu’ils vous envoient cet effet, ce qu’ils ont sans
doutes fait. Nous leur avons également fait parvenir vos réceptions
bancaires de £20, 500, qui arrivaient à échéance le 31 passé et vos
nouvelles réceptions bancaires de £20, 500 dues le 31 janvier 1916,
toutes dûment annulées; également les politiques d’assurances IO
couvrant le « Bruce » 3/3 qui a reçu de la part des messieurs Holmwood
et Holmwood.
Cette entente faite entre le
ministère du commerce et de l’industrie impérial russe, d’une part et la
Reid Newfoundland Company, de l’autre, témoignée comme suit :
1. Le Ministère du commerce et de
l’industrie impérial russe accepte d’acheter et la Reid Newfoundland
Company accepte de vendre le navire « Bruce » pour la somme de
soixante-six mille livres sterling, à être payé soixante-six mille cinq
cent livres lors de la transmission du dit navire par la Reid
Newfoundland Company et le solde de neuf mille cinq cent livres à
l’arrivée du dit navire au port d’Archangel dans l’Empire de la Russie.
2. La Reid Newfoundland Company
accepte d’expédier le dit navire pleinement approvisionné et de livrer
ce dernier au dit port d’Archangel mais au risque absolu de l’acheteur
qui sera responsable pour toute perte ou tout dommage au dit navire au
cours du voyage; il est entendu qu’au cours du dit voyage, le navire
n’est absolument pas assuré contre aucun risque: et le Ministère du
commerce et de l’industrie impérial russe accepte que, si le dit navire
advenait à être perdu ou détruit lors du dit voyage, immédiatement
lorsque qu’on leur apprendrait ce fait, ils paieraient la Reid
Newfoundland Company le dit solde de neuf mille cinq cent livres, en
dépit du fait que le navire ne sera pas arrivé au Port d’Archangel.
3. La Reid Newfoundland Company
accepte que le capitaine du dit navire « Bruce » livrera au capitaine du
Port d’Archangel toute réserve et tout charbon de surplus qui pourrait
rester à bord du dit navire à son arrivée au dit port : et le Ministère
du commerce et de l’industrie impérial russe accepte de payer la Reid
Newfoundland Company pour ces derniers au prix auquel les dites réserves
et le dit charbon sont facturés au capitaine.
4. Alors que les logements qui
étaient à bord du dit navire « Bruce » au cours de la période pendant
laquelle il transportait des passagers ont été enlevés, la Reid
Newfoundland Company accepte par la présente d’entreposer ces logements
qui ont été ôtés d’endroits commodes dans le dit navire avant son départ
de St John’s et de les livrer avec le dit navire au Port d’Archangel
pour le prix précédemment mentionné.
5. La Reid Newfoundland Company
entreprend par ceci, qu’aussitôt que le navire puisse être obtenu et
livré, ils obtiendront, à leurs propres frais, et livreront le même au
Port d’Archangel, deux ailettes de l’hélice du dit navire « Bruce ».
En témoin où la dite entente fut
signée au nom du Ministère du commerce et de l’industrie impérial russe
et, du sceau commun de la Reid Newfoundland Company fut apposée ici le
jour de juillet, A.D. 1915.
Signé, scellé et livré
En présence de: Au nom du
Ministère du commerce et de l’industrie impérial russe ? ?
Témoin Fred W. Hayward
NS Reid
Martin W. Furlong Directeur
Il est entendu que les frais du
voyage de retour à Terre-Neuve des officiers et de l’équipage du dit
navire seront payés par la Reid Newfoundland Company.
Source: The Rooms, Archives
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